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# **Discriminée par le système**
Ecrasée par son institution, silenciée par ses pairs, harcelée par des collègues... Vous pouvez laisser ici vos témoignages anonymes (ou me les envoyer par e-mail mais ça sera moins anonyme) librement sans filtre hormis celui de ne nommer personne explicitement.
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*Mépris ordinaire*
Une collègue dans un message sur La Liste explique qu'il y a plein de manières d'empêcher les femmes de s'exprimer ou d'avoir un impact. Le harcèlement (il n'y a pas que le harcèlement sexuel, les manipulateurs ont aussi d'autres recours) est une technique efficace. Le mépris et les reniflements quand on ouvre la bouche aussi, etc. Et on peut être traitée de harpie indépendamment de son rang et cela est très efficace pour que ce qu'on dise n'ait aucun effet, voire pire (mais plus le rang et bas et plus c'est efficace).
Ajout d'une autre contributrice : également très efficace pour dévaloriser un propos, quand une femme manifeste son désaccord : lui demander "si elle a ses ragnagnas"
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*Violences ordinaires dans la maternité*
Je tombe enceinte et je suis allongée sur avis médical, mais je continue à envoyer le matériel pédagogique pour mes cours. Un collègue a malgré tout insisté pour que je corrige des copies, allant jusqu’à exiger mon adresse personnelle. Ce stress a provoqué un nouvel épisode hémorragique. Les médecins m’ont avertie : il fallait que la fac cesse de me solliciter. J’ai bloqué son numéro et demandé qu’on cesse de me contacter sur mon téléphone privé pour du travail.
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*Doctorante*
Une doctorante de mon labo a des soucis avec son directeur de thèse. L'école doctorale n'intervient pas, car le dit directeur est aussi le directeur du labo.
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*Mecsplications*
Je viens d'apprendre que mon projet ANR est accepté, du coup je commence à planifier une rencontre. Le directeur du labo mecxplique que ça va être vraiment compliqué d'organiser une rencontre.
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*Classement opaque, humiliations et absence de reconnaissance*
Après avoir obtenu mon HDR, j’ai déposé un dossier pour obtenir une bourse de thèse. J’avais des candidatures solides, tout préparé dans les délais, avait accepté des heures supplémentaires et un enseignement en master dont personne ne voulait. Je n’ai pas eu la bourse, mon projet classé très bas, sans qu’aucun critère ne m’ait jamais été communiqué.
Quand j’ai demandé à connaître les critères de classement, la direction m’a répondu qu’il n’y en avait pas, et qu’il n’y en aurait jamais, car « c’est trop compliqué » et a refusé de me dire qui avait été classé devant moi. J’en suis sortie anéantie, et j’ai dû me mettre en arrêt. Ce n’était pas qu’un refus de bourse, c’était une démonstration d’arbitraire, de mépris, d’injustice.
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*Insensibilisation*
Au moins un directeur de laboratoire a refusé d'effectuer la sensibilisation des comités de sélection aux biais de genre, comme demandé par la commission parité
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*Femme de prof*
Lorsque je demande une mutation pour rapprochement familial (au sein du même grade), on me répond qu'on ne va quand même pas recruter une femme sous prétexte que c'est la femme d'un prof.
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*Une vraie femme*
Un collègue m'a un jour dit que une femme c'est pas bon en maths ou alors c'est pas une vraie femme.
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*Profils*
J'ai été classée 3eme derrière deux hommes hors profil sur un poste de prof alors que j'étais dans le profil. On me dit que c'est parce que j'ai fait une audition au tableau noir, alors que les exposés projetés sont devenus la norme.
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*Sous-profs*
Une collègue professeure habite la ville X et travaille dans la ville Y. Les collègues de la ville X lui demandent d'encadrer des étudiants de M2, mais ils lui refusent un coin de bureau. Elle les encadre à la bibliothèque.
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*Epuisement*
Dès ma première année comme maîtresse de conférences, je n’ai bénéficié d’aucune décharge. J’avais plus de 200 heures uniquement en master et en prépa agrégation, ainsi que des encadrements de stage. On m’a confié un cours de M2 très éloigné de mon domaine, suivi par 2 thésards et un postdoc. Cela m’a causé un stress tel que j’ai eu des hémorragies sur plus de 20 cm de côlon. Le diagnostic initial évoquait une maladie de Crohn. J’ai été arrêtée une première semaine, pendant laquelle mes cours ont été reprogrammés sans m’en informer. Après une deuxième semaine d’arrêt, les cours ont de nouveau été reportés de manière unilatérale. Finalement, ce n’était pas la maladie de Crohn, mais une manifestation somatique du stress.
Lorsque je suis retournée à la fac, un responsable m’a dit que j’avais commis une faute professionnelle en posant un arrêt, et que je devais rattraper toutes mes heures à cause de la carence de 14 jours. Deux ans plus tard, lorsque j’ai demandé à ne plus assurer ce cours, un collègue m’a rétorqué : « tu n’es pas payée à rien faire, il faut que tu continues ». J’ai dû menacer de saisir le Président de l’université pour qu’on m’en dispense enfin.
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*Les mamans*
Une collègue qui a des enfants en bas âge fait remarquer en mars 2020 que les injonctions de l'université sont absurdes et ingérables. Elle s'entend répondre qu'elle peut bien faire ses cours et demander à son mari de s'occuper des enfants (variante: pour les vacances des enfants elle n'a qu'à se débrouiller)
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*Mépris et isolement*
J’ai co-enseigné un TD avec un collègue (appelons-le Y), qui méprisait les maths appliquées. Il m’a assignée unilatéralement aux étudiants ingénieurs, sans concertation ni partage de l’information. J’ai géré seule la rédaction et la correction des sujets. Lors d’une réunion, j’ai posé une question de la répartition des tâches et on m’a hurlé dessus, à tel point qu’un collègue m’a ensuite écrit pour dire combien il avait été choqué. Je suis allée voir le directeur d’UFR, qui a refusé de me croire sous prétexte qu’il « connaissait bien Y ».
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*Grossesse et service*
Je suis jeune mcf, et fais 192h de cours nouveaux, principalement au 1er semestre. Je tombe enceinte, pars en congé maternité à l'été puis au 1er semestre de l'année suivante, je dois repréparer plus de 100h nouvelles pour le 2e semestre de ma 2e année de mcf. J'en reprépare encore environ 100h nouvelles au 1er semestre de sa 3e année, et repars en congé maternité au 1er semestre de ma 4e année, reprépare des heures nouvelles pour le 2e semestre malgré tout, reprépare 100h nouvelles pour la 5e année. Je vais attendre la 6e année (et deux enfants en bas âge) pour avoir enfin un service 100% identique à l'année précédente.
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*Jugement de valeur*
C'est ma première etudiante en thèse, j'ai soigné le sujet, elle est super et travaille très bien. Après un an elle a bien avancé mais brutalement je remarque qu'elle est demotivée et je lui tire les vers du nez: un collègue (plus agé que moi, plus etabli) lui a dit que son sujet est nul. Je vais voir un autre collègue (plus âgé, plus établi), pour lui demander de lui parler et de lui confirmer que le sujet et ses resultats sont interessants (elle soutient sa these, fait un postdoc et obtient un poste permanent et sa these est bien citée 15 ans plus tard).
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*Pas le niveau*
On prepare les rapports HCERS, j'ai un bébé, c'est mon premier et je ne m'occupe pas vraiment du rapport. Un de mes collègue (plus âgé, respecté pour ses maths, vaguement de mon domaine) trouve que je suis érigée en leader dans ce rapport, trouve que je n'ai pas le niveau pour ça et va raconter à plein d'autres collègues, surtout des jeunes ou des gens pas du domaine, qu'on va se taper la honte HCERS à cause de ça. Bien entendu je ne suis pas au courant, je remarque que les collegues me regardent de manière étrange, et quelqu'un finit par me le dire. Par la suite j'ai l'impression que ma parole n'est plus écoutée de la même manière et je finis par muter dans une autre université.
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*Sujet niche*
Mon chef d'equipe est dans le comité de suivi de these de mon etudiant, il est un peu loin du sujet mais pour les comités de suivi c'est courant. Il me demande d'un air condescendant si le sujet est vraiment porteur, si c'est pas trop ´niche´ et mecsplique qu'il faut avoir ça en tete pour l'avenir des etudiants. J'ai eu plus d'etudiants que lui et c'est pas son domaine, mais je me demande comme ça va jouer à la prochaine demande de bourses.
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*Obéissance*
J'ai renoncé, à partir de la dernière année de ma thèse, à demander des lettres de recommandation à mon directeur de thèse car j'ai su d'une tierce personne qu'il avait écrit, dans l'une des rares que je lui ai demandé, que je n'étais pas suffisamment obéissante. J'aurais aussi "détourné l'argent de son ANR" (je paraphrase, n'ayant eu que des propos rapportés) pour travailler sur un second projet (avec un certain co-auteur) durant ma thèse. [Ironiquement, il m'avait initialement encouragée à travailler sur un projet avec le co-auteur en question].
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*Orientation*
Je suis étudiante en Master de mathématiques et j'hésite à passer l'agrégation, mais mon objectif est de faire de la recherche en mathématiques comme je l'indique à Mr X, chercheur renommé, et responsable de la prépa agrégation. Je viens aussi d'obtenir un Master en Economie, et il me rétorque immédiatement (sans rien savoir de mon dossier scolaire) "Et pourquoi vous ne continuerez pas vers l'économie? DSK a bien une agrégation de mathématiques."
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*Piège*
J'entre bientôt dans ma dernière année de thèse, j'ai 26 ans, et la relation avec mon directeur de thèse qui n'encadre pas véritablement ma thèse a évolué vers un conflit larvé, dont l'ED est informée, mais sans pouvoir y trouver une alternative. Heureusement, Grand Professeur Y, retraité de l'équipe, m'épaule gentiment, essaie de jouer les intermédiaires, et joue le rôle de directeur de thèse de substitution occasionnellement (en relisant mon travail, et en répondant à quelques questions sur des outils de base). Puis Grand Professeur Y commence à me harceler sexuellement (commentaires sur mes tenues, avances, ...etc).
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*Comités de sélection*
Une femme est invitée, suppliée de participer à son 5e comité de sélection cette année (elle a réussi à en refuser un et ne fera partie "que" de 4 jurys). À plusieurs reprises, elle entend un collègue affirmer que pour être dans un comité de sélection, si on est un homme c'est qu'on est compétent, mais si on est une femme c'est parce qu'il y a besoin de femmes. (Au passage, l'année précédente, aucun de ses collègues masculins n'a participé à un seul jury de recrutement ou thèse, alors que la femme en question - sans HDR - a participé à trois jurys de thèse et un jury de recrutement. Sûrement uniquement parce que c'est une femme.)
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*Mains baladeuses*
Un collegue dr fait des avances à une collegue cr en lui posant la main sur la cuisse. Elle le repousse et suite à ca il se comporte de maniere dedaigneuse et desagreable envers elle dans des situations professionnelles. Elle demissionne de tous les comités dans lesquels il est, et finira par muter ailleurs. Tout le labo est au courant mais personne ne sait comment reagir alors personne ne fait rien. Un jour je me trouve avec deux hommes très haut placé, ils sont au courant de l'affaire et je leur demande d'envoyer un email au labo pour dire de pas toucher aux cuisses et de ne pas faire des avances aux collegues sur le lieu de travail et ils se regardent et me rient au nez. Devant mon air eberlué ils finissent par me dire que c'est l'affaire de la cellule VSS (et ils s'en sont lavé les mains).
Je relate l'affaire à une collègue quelques années plus tard et elle m'explique "mais tu les connais pas ces deux-là? Ils touchent beaucoup..."
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*Avances et recul*
Je suis en debut de these et mon directeur m'envoie discuter avec un jeune matheux qui vient de prouver un resultat important. Le mec veut pas discuter à moins que j'accepte de sortir avec lui le soir. Je refuse et n'arrive pas à avoir une conversation scientifique. Je raconte à mon directeur que j'ai pas eu le temps de discuter avec le mec en question. Mon directeur de thèse se fâche contre moi parce que j'ai pas su saisir cette occasion.
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*Drague*
Je suis postdoc et je vais donner un séminaire à un endroit où j'aimerais trouver un poste. Après le seminaire je sors diner avec un prof et un cr. Après quelques verres le cr me dit devant le prof qu'il ne comprend pas pourquoi je ne fais pas plus d'efforts pour séduire le prof si je veux vraiment le poste.
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*La balance*
On a une cellule VSS dans mon université, et un labo à ambiance masculiniste et toxique. Une amie me convainc d'aller en parler à la cellule, et comme elle en souffre beaucoup j'y vais, histoire de corroborer ses dires. Et puis j'oublie ca. 4 ans plus tard, un des collègues que j'ai nommé comme participant à l'ambiance lourde m'écrit un e-mail pour demander des comptes: le rapport, que je pensais confidentiel, a circulé, avec mon nom dessus. Je trouve difficile de travailler normalement suite à ça.
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*Elle couche*
Je suis jeune chercheuse non habilitée, je m’appelle D. Dans mon labo, mon collège B a mon âge et coencadre l’étudiant A avec C, qui est l’actuel directeur de labo. On a un conflit latent avec B, et un jour il dit devant toute la salle café ‘D elle couche avec E’ (c’était le directeur du labo à l'époque) et je sais qu’il va raconter a qui veut l’entendre que je fais des sous-maths.
La thèse de A n’avance pas, mes compétences sont requises et j’accepte de co-encadrer A car je suis passionnée par le sujet et que j'espère mieux m'intégrer.
A ne travaille pas suffisamment et ses simulations ne fonctionnent pas. Il trouve mes remarques humiliantes, sans doute car pour lui je ne suis pas à ma place pour le critiquer.
Et C est 'd'accord' avec lui. Pas une seule fois il ne dit que c'est A qui a un soucis, et que je ne peux rien y faire. Pourtant je lui ai expliqué plusieurs fois (à C). Mais il ne peut pas le comprendre, sans doute parce que dans le fond, il est d'accord avec A, je n'ai rien a faire là.
J’espérais être valorisée pour l’aide concrète à la thèse de A, mais je ne le suis pas et je finis par abandonner la co-direction.
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*Insidieux*
Dans le genre insidieux que je n'arrive pas à placer. Tant pis, je me lance.
Je suis en conférence, jeune doctorante et déjeune face à un DR bien en vue. Assez vite, la conversation se centre sur des "défaut mathématiques" ("bad scholarship") d'une femme prof et d'éventuelles crasses qu'elle aurait faite à des mathématiciens.
Je suis dans la grande salle café, le matin, deux collègues se mettent à discuter avec moi d'autres chercheurs et chercheuses. En particulier, sur les deux femmes dont ils parlent sur 3 personnes, ils n'en disent que du mal (critiques d'initiatives, de revendications administratives...).
Je suis en conférence, on déjeune le matin, la tablée est remplie de jeunes doctorantes et post-docs et moi. Un collègue se met à discuter de au hasard, mathématiciennes profs aux US, avec l'une d'entre elles assez puissante. Sur l'une, il critique ses choix de sujets de thèses (essentiellement elle va/a flinguer le futur de son/sa thésard/e), sur l'autre il critique le comportement scientifique.
Honnêtement, ça me permet de comprendre pourquoi certaines d'entre nous sont si isolées, voir ne cherchent pas à interagir avec d'autres mathématiciennes et me coercent dans une certaine perfection humaine et scientifique.
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*Déni et harcèlement*
Je suis une chercheuse senior reconnue internationalement. J'ai été écrasée face au déni de ma direction:
Il y a quelques années, j'ai été confrontée à une post-doc, A, souffrant de problèmes psychiques, qui m'a accusée de harcèlement moral. Personne ne m'a soutenue dans mon environnement professionnel, malgré mes nombreux
appels au secours. Un nouvel encadrant scientifique, B, a été proposé à A, mais je suis restée responsable du financement et de la logistique de A jusqu'à la fin de son contrat. Par ailleurs, B a refusé de me parler pendant toute cette période, qui a duré 14 mois. Cela a gravement détérioré mes rapports avec mes autres post-docs et a provoqué un épuisement physique et moral, au point que mon généraliste a dû prescrire un arrêt de travail.
Il me semble bien que les trois critères (Code général de la fonction publique, Chapitre III, Article L133-2) suffisant à caractériser le harcèlement moral sont réunis: la répétition; la dégradation de mes conditions humaines, relationnelles ou matérielles de travail; et l'atteinte à ma santé physique, ma santé mentale, mon avenir professionnel. (Il est utile de rappeler ici que l'intentionnalité n'est pas nécessaire pour caractériser le harcèlement moral.)
A a ensuite entamé un post-doc avec une collègue X, dans un autre pays. Quelques mois après, A a dénoncé son encadrante X pour harcèlement moral. J'ai pu protéger X en expliquant à Y, un chercheur senior du labo de X, ce qui m'était arrivé avec A. Cependant, A a conservé son poste, avec une nouvelle encadrante scientifique, mais toujours rémunérée par X, qui en restait responsable (le même scénario que lors de son post-doc avec moi). Un an après, A a traversé une troisième crise dans son cadre professionnel, cette fois devant plusieurs témoins. Elle a alors été licenciée, suite à son comportement violent. Après cela, A a candidaté à un poste dans son pays d'origine. Le comité local ne m'a pas demandé d'avis, ni à X, mais a consulté Y. Il se trouve que Y est un homme.
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*COVID et responsabilités parentales*
Pendant la crise COVID, je n'avais aucune aide familiale. Face aux fermetures de classes et à l’absence totale de relais, j’ai tenté de solliciter des jours ASA (=Autorisation Spéciale d’Absence). Je n’ai jamais obtenu de réponse. Une responsable administrative, B, n’a pas répondu, d’autres responsables non plus. Finalement, après l’intervention d’un syndicat, la DRH m’a répondu que je n’y avais pas droit… tout en affirmant que j’avais déjà eu une réponse, ce qui était faux.
J’ai découvert qu’un mail général avait été envoyé aux responsables de formation, les incitant à « faire au mieux » sans jamais m’être transmis personnellement. Quand j’ai soulevé ce point, un collègue m’a rapporté que B affirmait que j’avais « détruit sa carrière », et qu’il fallait que je m’excuse publiquement. Épuisée, je l’ai fait.
C’est dans ce contexte que le responsable de labo m’a demandé de prendre un mandat au conseil du labo. Je lui ai expliqué que j’étais à bout, dans un contexte chaotique. Il n’a rien voulu entendre et a conclu : « petit enfant, petits problèmes ». Une phrase profondément blessante, d’autant plus qu’il connaissait les antécédents médicaux très compliqué de ma fille. J’ai refusé ce mandat, mais suis sortie de cet entretien brisée. Lors de la réunion suivante, quand j’ai voulu interroger la commission parité sur les jours ASA, on m’a coupée : « on n’a pas le temps ».